Le navire multimissions a participé à l’opération contre le régime de Bachar Al-Assad. Mais elle n’a pas tiré de missile.
Mercredi soir, la frégate Aquitaine a retrouvé la base navale après une longue mission. Dans le cadre d’un déploiement qui assure la permanence des missions de la marine dans la zone Méditerranée orientale, la Fremm avait quitté Brest le 21 février.
Après l’attaque à l’arme chimique du régime syrien, intervenue le 7 avril, l’Aquitaine avait été rejointe par les Fremm Languedoc et Auvergne, la frégate Cassard et le pétrolier ravitailleur Var. Le 14 avril, la Languedoc avait tiré trois missiles de croisière naval (MdCN).
L’Aquitaine et l’Auvergne n’ont pas pu tirer de missiles. Notamment à la suite d’aléas techniques et du dépassement d’une fenêtre de tir prévue par la coalition. Néanmoins, ces frégates sont les premiers navires de surfaces de la Marine française capables d’une telle force de frappe.
Ouest France