À Lorient la Base, le musée associatif sous-marin a su se réinventer… Depuis sa création, il a accueilli près de 170 000 visiteurs. À l’occasion des vacances, partez en immersion !
Un musée associatif affiche la même énergie qu’à ses premiers jours. « Une petite équipe décidée, avec des compétences différentes, ça abat du boulot. » Christophe Cérino est intarissable sur le musée sous-marin.
Le docteur et ingénieur de recherche en histoire maritime fait partie des pionniers qui, en 1999, après deux mille heures de travaux bénévoles, ouvrent l’espace au public.
Toute la dynamique associative explique pour la grande part le succès de l’entreprise : 9 050 heures de restauration et d’entretien, plus de 2 600 heures d’opération de recherches sous-marines, 325 000 € d’investissements matériels…
Un musée unique en son genre est né. « Les épaves de guerre sont des éléments du patrimoine maritime. Derrière les épaves, il y a toute l’écriture d’un territoire qui peut se lire. » De la recherche, de l’imagerie, de la médiation, « collecter la mémoire des marins », le défi de la pédagogie…
Le chantier est colossal. Et tient à la passion de ceux qui portent la structure. « Immerger sans mouiller le visiteur. » Voilà une belle formule.
D’autant que tout ceci nous plonge dans un pan fondamental de l’Histoire de la Seconde Guerre mondiale : la Bataille de l’Atlantique. Un combat hautement technologique, où « le vrai enjeu est la maîtrise des océans ».
À un moment de la visite, le public se retrouve au-dessus du canon de l’U-526. La scénographie est soignée.
Le musée sous-marin a réussi sa révolution numérique. La muséographie devient interactive.
Muséopatim fait basculer les images vers le 4K, les vieux moniteurs sont mis au rancart, les nouvelles technologies nous permettent de toucher différents contenus, en français, en anglais et en allemand, de « zapper » à sa guise.
Ouest-France